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  1. Jean Yves Hervé Gérard Mesnet de La Cour, né le 30 octobre 1902 à Verdun 1 et mort le 2 mars 1991 en Grèce, est un acteur, réalisateur et producteur de cinéma français . Biographie.

    • Remarque 74, Livre VIII « de La Cour », Introduction
    • I – La Présentation de Mœurs Dissolues
    • II – La Description d’effets de Mode Ridicules
    • III – l’hypocrisie Du Rapport à La Religion
    • Les Caractères, « de La Cour », Remarque 74
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    Dans sa forme finale,Les Caractères de La Bruyère sont un recueil de remarques, sous forme de maximes, de réflexions et de portraits, présenté comme une simple continuation des Caractères du philosophe grec Théophraste. (Voir ma fiche de lecture sur Les Caractères de La Bruyère) Dans le livre VIII intitulé « De la Cour », Jean de La Bruyère fait le...

    De « L’on parle d’une région » à « que de boire de l’eau-forte. »

    Le premier mouvement de la remarque 74 du livre VIII s’ouvre de façon vague par la tournure impersonnelle «L’on parle d’» et par la mention de « vieillards » et de « jeunes gens » sans que nul ne soit nommé. Aucune indication de temps ou de lieu n’est donnée au lecteur. L’auteur évoque « une région« , avec le déterminant indéfini « une », comme s’il s’agissait d’une utopie. Le regard posé sur les deux générations conduit à une vision binaire de la société : d’une part, les adjectifs attributs...

    de «Les femmes du pays» à «qu’on ne connaisse les hommes à leur visage»

    Le regard de l’auteur se présente bien comme étranger dans la mesure où il s’intéresse aux « femmes du pays », à « leur coutume », ainsi qu’à « ceux qui habitent cette contrée » ayant des « cheveux étrangers », comme le ferait un ethnologue étudiant une culture étrangère. Là encore, le regard distancié et naïf permet de dénoncer le ridicule des faux-semblantset de l’hypocrisie de la Cour. Les femmes sont d’abord ciblées : leur âge et leur beauté vont déclinant. Elles usent alors d’artifices q...

    de « Ces peuples d’ailleurs » à fin de la remarque 74.

    Le troisième mouvement s’achève sur des considérations politico-religieuses concernant « ces peuples d’ailleurs». Le regard étranger s’exerce à comprendre une réalité qui n’est pas la sienne : il prend ainsi des précautions langagières pour désigner ces réalités (« qu’ils nomment », « qu’ils appellent », « paraissent », « les gens du pays le nomment»). L’auteur prend ses distances avec le spectacle observé, notamment par l’usage du possessif « leur ». Le regard étranger est surpris du double...

    En définitive, plutôt que l’attaque directe, La Bruyère use d’un moyen indirect pour faire la satire de la Cour : celui du regard naïf d’un étranger. Ainsi, il permet de mettre à jour les excès de la Cour: les plaisirs des sens, les excentricités féminines diverses, les perruques ridicules. Il en va de même pour le rapport à la religion : les rites...

  2. Dans ce chapitre des Caractères consacré à la cour, Jean de La Bruyère fait une présentation critique de la cour à travers un regard qui semble étranger. Le registre satirique qu’il utilise annonce l’esprit des Lumières.

  3. Jean de La Bruyère disait faire des remarques sur la société qui l'entourait, c'est-à-dire la cour où il était au service du Duc de Condé, comme précepteur de son fils. En effet, il dit que « le philosophe consume sa vie à observer les hommes ».

  4. « De la Cour » L'on parle d'une région où les vieillards sont galants, polis et civils ; les jeunes gens au contraire, durs, féroces, sans mœurs ni politesse : ils se trouvent affranchis de la passion des femmes dans un âge où l'on commence ailleurs à la sentir ; ils leur préfèrent des repas, des viandes, et des amours ridicules.

  5. May 24, 2023 · » Homme profondément marqué par son temps, moraliste du Grand siècle, penseur de la cour, Jean de La Bruyère (1645-1696) aura aussi été l’incarnation d’une forme de modernité.

  6. Jean de La Bruyère commence tout d’abord sa carrière en tant qu’avocat. Mais il arrêtera rapidement et connaîtra suite à cela une forte ascension sociale : il obtient un titre de noblesse, il devient précepteur du duc de Bourbon et fréquente la cour. Il peut donc observer ce qu’il s’y passe. En 1688, il publie Les Caractères.